Une sale histoire, Les Photos d'Alix

Projection

Cinéma Louis Daquin

11 avenue de la République, 93150 LE BLANC-MESNIL

Payant

  • Accessible aux adolescents (niveau lycée)

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Informations complémentaires

Après La Maman et la Putain (1973), ce chef-d'œuvre accusé d'obscénité, Jean Eustache se frotte autrement aux vertiges de la parole. Dans Une sale histoire (1977), un même récit scabreux est deux fois narré et le jeu qu'il instaure entre le faux et le vrai tire le désir du petit trou qui pourrait l'avaler.

C'est un autre jeu auquel Jean Eustache nous convie, simple comme bonjour, vertigineux comme la nuit. Deux joueurs sont requis, la photographe Alix Cléo Roubaud et le fils cadet du cinéaste, Boris. 

Contact

s.chakali@blancmesnil.fr, a.roux@blancmesnil.fr

Année : 1977

Durée : 35

Pays de production : France

Production : Les Films du Losange

Une sale histoire est un diptyque composé en deux volets (fiction / documentaire). Dans un salon parisien, un homme (Michael Lonsdale côté fiction, Jean-Noël Picq côté documentaire) raconte à plusieurs personnes comment il est devenu voyeur dans les toilettes d’un café, et pourquoi il y prit goût. S’en suit une discussion sur la sexualité, la libération et les tabous. Œuvre culte, énigmatique et mythique, drôle et dérangeante, ordurière et puritaine, Une sale histoire a relancé en 1977 le scandale autour de la figure de Jean Eustache.

Année : 1980

Durée : 19

Pays de production : France

Production : O.C.C., Médiane Films

La photographe Alix Cléo-Roubaud, amie de Jean Eustache, commente ses photos à Boris Eustache, fils du cinéaste. Le jeune homme la relance parfois mais, la plupart du temps, il ne sait pas trop quoi répondre. 

Au fur et à mesure que le film avance, le lien entre ce qu’Alix décrit et ce que nous voyons apparaît de plus en plus complexe, jusqu’à ce que le commentaire ne corresponde plus aux photos. L’image et la parole sont définitivement brouillées.

  • Arts / Culture