La Chute du ciel, Monikondee, KAAWAÏ NA ANA, La Levée du deuil, Sukande Kas�...

Les Yanomami, tribu indigène de l'Amazonie brésilienne, mènent une lutte acharnée pour préserver leur territoire et leur mode de vie ancestral face à la menace du "peuple de la marchandise". À travers le discours puissant de Davi Kopenawa, chaman et porte-parole de sa communauté, le film offre une immersion profonde dans leur cosmologie et se fait l’écho d’un appel urgent à la sauvegarde de la forêt et à la redéfinition de notre rapport à la nature.

Un homme livre avec son bateau des marchandises aux communautés indigènes et marronnes le long du fleuve Maroni, qui sépare le Suriname de la Guyane française. Son voyage offre un aperçu du défi que représente le maintien des coutumes locales face à l’exploitation de l’or, aux entreprises multinationales et au changement climatique.

Sur les rives du fleuve Maroni en Guyane française, le peuple Aluku (les descendants d'esclaves africains qui se sont échappés des plantations néerlandaises il y a des siècles), célèbre la cérémonie du Puu Baaka, la rupture du deuil. Lors de cet ultime adieu au défunt, les habitants de tous âges se réunissent avec joie pour des rituels, des danses, des contes et des festins qui durent plusieurs jours.

Quatre jeunes habitants remettent en question leur place dans le contexte de cet événement. Ils révèlent leur besoin - ainsi que les difficultés inhérentes - de reprendre de telles traditions et connaissances afin d’honorer les défunts.

Kamikia et Lewaiki, du peuple Khĩsêdjê, sont forcés d'abandonner leur plus grand village après avoir détecté une contamination par des pesticides qui empoisonne leurs terres, leurs rivières et leur nourriture.

Entourés de monocultures de soja, ils se battent pour protéger leur culture, leurs familles et leur territoire, face à un ennemi invisible qui menace leur existence même.

Inauguré à l'été 1914, le canal de Panama a changé la face du monde en permettant de relier les deux plus grands océans, l'Atlantique et le Pacifique, en quelques heures seulement. En utilisant le canal, les navires ont économisé un temps inestimable en évitant le long voyage autour du Cap Horn à la pointe sud de l'Amérique du Sud.Les marins rêvaient de ce canal depuis l'époque de Christophe Colomb. Mais ce n'est qu'à la fin du 19e siècle que le célèbre diplomate français Ferdinand de Les seps a entrepris cette entreprise titanesque. Sa tentative s'est soldée par un échec, accompagné d'un scandale politique et financier majeur. Cependant, le projet était loin d'être abandonné et a été repris par le président américain Theodore Roosevelt. Il considérait le canal comme un instrument clé pour renforcer l'influence commerciale et militaire de son pays. Il a mobilisé des ingénieurs et des militaires pour relever le défi et a transformé la zone du canal, au coeur du Panama, en une zone étroitement contrôlée où les lois ségrégationnistes étaient appliquées tout aussi durement que dans le sud des États-Unis. Quinze mille hommes ont perdu la vie, dont beaucoup de travailleurs caribéens recrutés en masse par les Français et

les Américains.

Sur les rives du fleuve Maroni en Guyane française, le peuple Aluku (les descendants d'esclaves africains qui se sont échappés des plantations néerlandaises il y a des siècles), célèbre la cérémonie du Puu Baaka, la rupture du deuil. Lors de cet ultime adieu au défunt, les habitants de tous âges se réunissent avec joie pour des rituels, des danses, des contes et des festins qui durent plusieurs jours.

Quatre jeunes habitants remettent en question leur place dans le contexte de cet événement. Ils révèlent leur besoin - ainsi que les difficultés inhérentes - de reprendre de telles traditions et connaissances afin d’honorer les défunts.

Dans les anciens mythes Wayana, un nom revient toujours. Kaïlawa. Il est le fondateur du peuple Wayana. Il est le grand guerrier sans pitié, il a tué toutes les tribus guerrières dans le but de mettre fin à une terrible période de guerre.Kailawa est assis, entouré de guerriers et d’enfants. Une voix profonde, comme sortie d’un autre temps vient nous apprendre que le guerrier gardait de ses tueries quelques enfants d’ennemis qu’il éduquait et entraînait. Ces derniers allaient devenir le socle du peuple Wayana. Un peuple sans guerre, sans vengeance.Mais une des tribus guerrières résistait à toutes les attaques. Pour venir à bout de cette tribu, Kailawa a dû faire appel à un homme étrange. Sikepuli était la risée de tous par son aspect décharné, malade, chétif. Mais il était le dernier des Chamans à détenir de grands pouvoirs. Avec son casse-tête il pouvait appeler les éclairs. Lui seul pouvait anéantir la dernière des tribus guerrières…

Diana Ríos Rengifo a grandi dans la communauté autochtone Asháninka d’Alto Tamaya-Saweto, dans la région d’Ucayali en Amazonie péruvienne. Lorsque son père a été assassiné par des bûcherons en septembre 2014, elle a assumé un rôle de premier plan dans la lutte pour la justice et la préservation de son territoire. Elle est devenue l’un des visages les plus connus dans la lutte pour la préservation de l’Amazonie. Pour rendre cela possible, elle a déménagé dans la ville de Pucallpa, la capitale de la région d’Ucayali. En désespoir de cause, en octobre 2022, elle a accepté de faire un « travail » à durée indéterminée en Bolivie. Elle affirme que pour se débarrasser d’elle, des bûcherons l’ont piégée pour qu’elle transporte de la cocaïne en Espagne. Elle a été arrêtée à l’aéroport international de Porto et purge actuellement une peine à la prison pour femmes de Santa Cruz do Bispo, à Matosinhos.