Mascarades, Abou le king

Les habitants et habitantes du village de Tomave cultivent du quinoa et élèvent des lamas sur les hauts plateaux boliviens. Ils se déguisent, ils chantent et rient pour appeler la pluie, ils lancent pétards et confettis pour la Terre-Mère. Mais des ingénieurs agronomes venus de la ville rôdent autour du village, des technologies agricoles plein les bras, bien décidés à rationaliser les pratiques. C’est le prélude d’une étrange mascarade.

Film sélectionné dans le cadre de la commission du festival Jean-Rouch.

Abou veut être créateur. Pas petit, grand créateur. 

L’achat de sa première machine à coudre lui ouvre des perspectives. Elle ne se pédale pas comme au bled. 

Abou n’a jamais été à l’école, sa famille n’en avait pas les moyens. Un jour son père l’a donné à un monsieur, et ce monsieur l’a mis sur la route périlleuse de l’exil. 

Après un an et demi Abou est arrivé au Havre. Il est dans le plus grand lycée de la ville en CAP blanchisserie. 

Sur Instagram, il est Abou le King.