Projection
En présence de Violaine Baraduc, Alexandre Westphal
Cette séance est accompagnée
Projection de À mots couverts de Violaine Baraduc (boursière de la FMS) et d’Alexandre Westphal (France, documentaire, 88 min, Les Films de l’Embellie, 2014, vostfr.), suivie d’une discussion à l’occasion de la parution de Tout les oblige à mourir. L’infanticide génocidaire au Rwanda en 1994 de Violaine Baraduc, CNRS éditions, 2024.
À travers un film et un livre (issu d’une thèse de doctorat), l’anthropologue Violaine Baraduc questionne le rôle joué par les femmes dans le génocide des Tutsi perpétré en 1994 au Rwanda. Dans l’enceinte de la prison centrale de Kigali, huit femmes livrent à la caméra leur participation aux violences et leur itinéraire meurtrier, tandis que le livre sonde la logique génocidaire portée à son point d’incandescence : l’infanticide commis par des paysannes hutu sur leurs enfants dont le père est tutsi.
Cette rencontre propose d’élargir la focale aux violences exercées par les femmes durant le génocide des Juifs afin d’aborder, dans un même mouvement, le phénomène génocidaire par le biais de la question du genre.
En présence de l’autrice‐réalisatrice, et d’Elissa Mailänder, historienne, professeure à Sciences Po.
Animée par Aurélia Kalisky, chercheuse au Centre Marc-Bloch (Berlin).
À mots couverts avec le soutien de la Fondation pour la mémoire de la Shoah
Mémorial de la Shoah
17 rue Geoffroy l’Asnier , 75004 PARIS
Payant
Tarif
3 à 5 euros
Contact
contact@memorialdelashoah.org
A mots couverts
Année : 2014
Durée : 83
Pays de production : France
Production : Les Films de l'embellie
Dans l'enceinte de la prison centrale de Kigali, huit femmes incarcérées témoignent. Vingt ans après le génocide perpétré contre les Tutsi rwandais, Immaculée et ses codétenues racontent leur participation aux violences, retracent leur itinéraire meurtrier et se confient.
À l'extérieur, Jérôme, le fils d'Immaculée, occupe une place impossible entre bourreaux et victimes. Né d'un père Tutsi, il peine à mettre des mots sur l'histoire qu'il a vécue. La relation qu'il entretient avec sa mère, entre espoir de dialogue et réconciliation impossible, laisse entrevoir les blessures du Rwanda d'aujourd'hui.