Des rivières sauvages et des hommes, L'arbre, source de vie pour la riviè...

Aujourd’hui en France, 7 % des masses d’eau peuvent être considérées comme en « très bon état écologique ». C’est très peu.

Cependant il existe encore en France quelques cours d’eau (ou parfois tronçons de cours d’eau), proche d’un « état naturel ». Ces milieux rares, malgré divers dispositifs de protection sur le papier sont pour la plupart d’entre eux extrêmement vulnérables et parfois encore menacés. Afin d’améliorer les outils techniques, financiers et réglementaires au service de la protection des rivières, de nombreuses initiatives locales innovantes et encourageantes sont engagées par des collectivités locales et des associations. Ces initiatives montrent que nous pouvons construire, comme cela s’est fait dans d’autres pays avec une « culture de la nature » plus féconde (Autriche, États-Unis, Canada, Nouvelle-Zélande, Suisse,…) une forme d’appropriation populaire de ce capital naturel qu’est la « rivière sauvage », qui passe notamment par la labellisation de sites à protéger : une marque de reconnaissance pour les rivières à très forte valeur patrimoniale.

Mieux comprendre le rôle des boisements rivulaires et de la ripisylve des cours d’eau et améliorer leur gestion.

C’est l’objectif de cette vidéo didactique réalisée par les acteurs du bassin versant du Léguer, avec l’appui du programme Rivières Sauvages et le soutien financier de la Fondation Famille Lemarchand.

Si des interventions sont parfois nécessaires, elles doivent être limitées et réfléchies afin de conserver les bénéfices de la végétation ligneuse sur les berges et dans la rivière. Encore plus dans un contexte de réchauffement climatique.

Ce documentaire de 20 minutes traite de la Valserine, première rivière sauvage de France, et d’autres rivières sauvages de l’Ain, labellisées ou potentielles, comme la Dorche et la Vézeronce, la Pernaz, ou encore l’Arvières.