Les Traces des JO, La Santé, une prison dans Paris, Architecture et paysage en...

Que deviennent les infrastructures olympiques après les Jeux Olympiques ? Quel héritage laissent-t-ils aux territoires et aux habitants qui les accueillent ? Sous un angle architectural et sociétal, nous cherchons à comprendre comment l’événement international transforme les territoires, et à cerner leur impact économique, social, environnemental, territorial, mais aussi individuel, à l’échelle d’un habitant, ou d’un sportif. À Grenoble, La Plagne-Tarentaise, Albertville, Autrans et Paris, nous partons sur les traces, matérielles et immatérielles, des Jeux Olympiques.

La Prison de la Santé, construite à Paris entre 1861 et 1867 est un ensemble architectural unique, homogène, imposant.  A la pointe de la réflexion théorique sur l’enfermement, elle fut à son époque « la prison moderne » par excellence, la traduction en pierre des nouvelles obsessions pénitentiaires du XIXeme siècle : la prison panoptique, la rationalisation et « l’humanisation » de la détention, la rédemption du détenu.

Ce portrait cinématographique de Dorte Mandrup est un projet qui a commencé en 2017 et qui a duré quatre ans. Il vous ouvrira sur des paysages intérieurs et extérieurs, à travers les yeux de Dorte Mandrup. Un récit fascinant sur la nature en rapport avec l'architecture d'aujourd'hui. "Je pense qu'il m'a fallu beaucoup de temps pour réaliser que la connaissance que vous avez qui n'est pas articulée avec des mots est aussi importante que l'argument écrit ou parlé. Il y a un chemin vers nous, une forme de communication qui n'implique pas de mots. Donc, reconnaître qu'il existe un autre type de connaissances a été un énorme soulagement pour moi."

Le groupe scolaire Karl Marx de Villejuif, a été construit par l’architecte
André Lurçat. Inauguré en 1933, cet édifice est une des oeuvres majeures du
Mouvement Moderne en France.
Le documentaire, tournés de 2013 à 2021 est structuré autour de la restauration, la
réhabilitation et l’extension de l’école, débutée en 2013, sous la direction de Madame
Schmuckle Mollard (architecte en chef des Monuments Historiques et vice
Présidente de l’Académie d’Architecture).
La rénovation a permis de révéler cinq fresques, nommées “Leçon de chose“, du
peintre Jean Lurçat, frère d’André Lurçat.