Projection
Cette séance est accompagnée
Meta donna par Suzanne Doppelt
Suzanne Doppelt est l’auteure de Meta donna (P.O.L., 2020).
Suzanne Doppelt s’inspire de l’extraordinaire film en noir et blanc de Gian Franco Mingozzi, Tarantula, tourné en 1961 dans le sud de l’Italie. À sa manière, par des textes en prose poétique et quelques images qui jouent librement avec ces différents aspects, Suzanne Doppelt tisse une toile pour rendre hommage à cette cérémonie cathartique, ce rituel joué et symbolisé dont elle se fait l’écho aujourd’hui.
Lecture par Suzanne Doppelt d’extraits choisis.
Rencontre avec les artistes suivie de la signature des ouvrages de Suzanne Doppelt et de la présentation des œuvres de Salvatore Puglia.
BIBLIOTHÈQUE CARRÉ D'ART
Place de la Maison Carrée , 30000 NÎMES
Gratuit
Informations complémentaires
En écho…
Galatina remix, travail plastique conçu par Salvatore Puglia à partir du film de Gianfranco Mingozzi
Exposition sur le plateau Adulte (entresol) mur Etudes côté Arts, du 7 novembre au 9 décembre 2023
« Il y aura douze tableaux de 30×40 utilisant des arrêts sur images d’intérêt plus autobiographique. Chacun portera une ou deux lettres de la phrase Et in Arcadia Ego, écrites sur une carte topographique d’Italie du Sud. Chaque tableau sera décoré de pièces de puzzle vierges, peintes en rouge fluo (acrylique La Pajarita Fluor F-3, qui remplace efficacement mon Lumen rosso 26) et appliquées selon la succession de Fibonacci, de 0 pour le premier à 89 pour le douzième (comme on le sait, la progression de Fibonacci née pour calculer le taux de reproduction des lapins, considère chaque numéro comme l’addition des deux qui le précèdent). » SP
Contact
Dominique Rousselet ; dominique.rousselet@ville-nimes.fr
La Taranta
De : Gianfranco Minguzzi
Année : 1961
Durée : 19
Pays de production : Italie
Production : Pantheon Film
"En été 1961, Gianfranco Mingozzi se rendit à Galatina, dans les Pouilles, en compagnie de l’opérateur Ugo Piccone, pour y filmer les possédées de la tarentule, enregistrant le traitement domiciliaire du mal par la musique et le pèlerinage des tarentulées à la chapelle de Saint Paul, le 28 et le 29 juin.
La démarche du cinéaste reposait sur La Terre du remords, une étude qu’allait publier Ernesto De Martino après une campagne ethnographique pluridisciplinaire menée dans le Salento. Y avait participé notamment l’ethnomusicologue Diego Carpitella, dont les enregistrements figurent dans le montage de La Taranta.
Pour le commentaire, Mingozzi s’adressa au poète Salvatore Quasimodo, qui avait reçu le prix Nobel de littérature en 1959. L’écrivain composa un texte qui répercute sa dense formulation sur les images inoubliables de Piccone, dans une lecture du phénomène inspirée par les analyses de De Martino."
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