Une sale histoire, Le jardin des délices

Projection

Cette séance est accompagnée

Après La Maman et la Putain (1973), ce chef-d'œuvre accusé d'obscénité, Jean Eustache se frotte autrement aux vertiges de la parole. Dans Une sale histoire (1977), un même récit scabreux est deux fois narré et le jeu qu'il instaure entre le faux et le vrai tire le désir du petit trou qui pourrait l'avaler. Deux ans plus tard, Le Jardin des délices récidive en faisant miroir avec Une sale histoire. On y retrouve en effet le même narrateur dandy qui, faisant mine (ou pas) d'improviser, vagabonde dans le grand triptyque du peintre flamand, et y prend langue avec ses secrets. La voix fait voir alors ce que tout exhibitionnisme ne pourrait qu'offusquer.

MÉDIATHÈQUE ÉDOUARD GLISSANT

1-5 place de la libération , 93150 LE BLANC-MESNIL

Gratuit

  • Accessible aux adolescents (niveau lycée)

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Contact

s.chakali@blancmesnil.fr, a.roux@blancmesnil.fr

Année : 1977

Durée : 35

Pays de production : France

Production : Les Films du Losange

Une sale histoire est un diptyque composé en deux volets (fiction / documentaire). Dans un salon parisien, un homme (Michael Lonsdale côté fiction, Jean-Noël Picq côté documentaire) raconte à plusieurs personnes comment il est devenu voyeur dans les toilettes d’un café, et pourquoi il y prit goût. S’en suit une discussion sur la sexualité, la libération et les tabous. Œuvre culte, énigmatique et mythique, drôle et dérangeante, ordurière et puritaine, Une sale histoire a relancé en 1977 le scandale autour de la figure de Jean Eustache.

Année : 1981

Durée : 30

Pays de production : France

Production : INA - Institut National de l'Audiovisuel

Le cinéaste Jean Eustache a reconstitué une soirée entre amis – dont il fut le témoin voici quelques années – au cours de laquelle un amateur de Jérôme Bosch, Jean-Noël Picq, psychanalyste, s'était livré à un commentaire très personnel du Jardin des délices.

  • Arts / Culture