Como me da la gana 1 - Comme il me plaira 1, Como me da la gana 2 - Comme il me...

Projection

En présence de Ignacio Agüero

Cette séance est accompagnée

Séance présentée par Claire Allouche, chercheuse, critique aux Cahiers du cinéma

FORUM DES IMAGES

2, rue du cinéma-Porte Saint- Eustache , 75001 PARIS

Payant

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Tarif

7€ (TR :5,50€) /10€ les deux séances

Contact

Laurence Conan

Musique originale : Luis Aranguiz

Année : 1985

Durée : 28

Pays de production : Chili

Production : Agüero & Asociado

Les questions les plus simples sont souvent les plus dérangeantes et du
coup les plus difficiles. C’est à cet exercice du trouble auquel s’emploie
Ignacio Agüero, présent sur le tournage de quelques films entrepris entre
1984 et 85, à une époque où le cinéma, comme bien d’autres choses au
Chili, semblait appeler à disparaître. Toujours lui-même à l’image, le
voilà à interroger : "Pourquoi faites-vous ce film ? Qui le verra ? Quels
rapports avez-vous avec vos personnages ?". Les réponses, ou
l’embarras plutôt dont elles témoignent, en disent long.

 

Année : 2016

Durée : 86

Pays de production : Chili

Production : Aguero & Asociado

Il y a trente ans au Chili, en pleine dictature, Ignacio Agüero avait réalisé un film bref
intitulé Comme il me plaira. Il s’y autorisait à interrompre le travail de ses collègues
pour les questionner sur le sens de leur travail. Agüero, fort d’une évidente insolence
joueuse, reprend aujourd’hui le fil de cet ouvrage socratique : pendant cette période
actuelle, faste, nationalement et internationalement, du cinéma chilien, il s’entête et
vient reposer à ses jeunes camarades cinéastes la question de l’essence du cinéma.
Mais ce second volet ne se contente pas de seulement mener enquête. D’autres
images, privées, d’enfance, et le témoignage d’une institutrice qui menait des ateliers
cinéma, s’ajoutent aux réponses glanées sur les lieux de tournage. Les archives du
présent s’entremêlent à celles d’hier. C’est qu’il s’agit aussi, de relever le défi de
répondre lui-même à la question posée tout au long du film, et d’y offrir réponse non
par des phrases (dans lesquelles ses camarades se trouvent souvent piégés), mais
par des images. Mieux, par le montage subtil, indirect, et néanmoins manifeste, de
toutes ces images entre elles, qui semblent pointer ensemble une source tout en
amont : le secret muet de l’enfance.

(Jean-Pierre Rehm)

 

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